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Tenue éveillée devant un écran lumineux à faire glisser son doigt sur le rectangle fait d'une texture autre que l'ensemble majoritaire de cette appareil, jusqu'à vouloir ce que les gens attendent le moindre de ce que vos paupières peuvent supporter; puis observer le résultat avec un jugement qui sera forcément différent de celui qui le découvre.

 

Le bout des mains se raidit petit à petit mais cela n'empêche pas à l'esprit de continuer et forcer cette extrémité de continuer. Un fond sonore motive davantage, pendant que la machine chauffe, tout autant que ce qui se cache sous votre chevelure. Les aiguilles de cette horloge qui vous rappelle depuis quand vos yeux ne ce sont pas clos pour reposer cette carcasse affalée qui ne laisse paraître que quelques mouvements. Les bâillements deviennent sans insignifiance, même répétés, ils vous ennuient jusqu'à ce que l'oubli de leur présence face partie du jeu.

La satisfaction ne vient pas, et même si le corps n'est plus qu'un pantin, il continue. Ce n'est plus qu'une habitude, que les cils supérieurs, proche des inférieurs, restent à distance pour que la vue demeure consciente.

 

Maintenant vous regardez un pseudo objectif. Dans quelques heures, d'autres observeront ce que vos doigts ont endurés sans même le soupçonner, car ils auront ceci et cela à suggérer pour améliorer le résultat qui pèse actuellement sur vos genoux.

Mais ai-je oublié de préciser que ce moment passé, est un choix qui ne vous fait pas manger pour autant, mais qui vous fait vivre car il est un bout de soi que vous avez pu rendre un minimum concret.

 

 

Le 1er mars 2013

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